Tata Tunisie lance une version revisitée de son pickup, des modifications, des réajustements ou bien un relooking?
Parlons tout d’abord de TATA, en Tunisie, le véhicule a été introduit sur le marché en 2014, on parle ici de SKD (Semi Knocked Down). Un montage local de la version simple cabine/ 2 roues motrices ou double cabine/ 2 roues motrices, chez iCAR à Sousse. Pour la version 4×4 double cabine, il s’agit d’un véhicule importé directement de l’Inde, on parle ici de CBU (Completely Built Up).
En attendant son essai pour plus de détails, on s’attarde coté efficacité.
Le marché Tunisien a montré une certaine préférence pour d’autres modèles, ce qui nous renvoi à parler de l’histoire du pickup en Tunisie.
Le pickup en Tunisie, une histoire qui date d’un bon bout de temps. Notre pays passe en mode mobilité thermique au tout début du 20e siècle, le caractère économique basé sur l’agriculture et le commerce, imposait un passage rapide aux camions légers essentiellement.
Peugeot 201, 402, 403, 404 menaient une vie paisible en tant que pickup incontournable en Tunisie. Mais à partir de 1979, cette situation va connaitre un bouleversement. Voilà que la marque nippone ISUZU introduit son pickup phare le KB avec une manne folle d’agressivité commerciale (l’achat d’un véhicule ISUZU KBD20 = un moteur complet offert), un gage de fiabilité et de confiance dans son produit.
à partir des années 2000, le marché à vu l’introduction de pickups comme Ford, Mazda, Mitsubishi, mais les deux vrais investissement se composent de Sotudis Sousse avec le Pickup Mahindra (assemblage SKD avec un taux d’intégration de 20 à 25%) et le retour de Peugeot à travers son partenaire Stafim Industries et l’assemblage en SKD de son pickup le Peugeot Landtrek.
Au final, le marché des pickups simple cabine et 4×2 reste une rude épreuve pour les différents constructeurs, d’où la réticence de certaines marques à s’introduire ou bien a se retirer.