Parler de pure sang est l’œuvre des dresseurs de chevaux, appelés Palefreniers . Et qui de mieux que le fief de Maranello pour le faire, puisque depuis plus de quatre vingt dix (90) ans, feu Enzo Ferrari avait estampé le cheval cabré -emprunté à la carlingue de l’avion de Francesco Baracca- avec fond Jaune Modene sur le capot moteur latéral.
Revenons au reveal de ce jour, la firma di Maranello nous sort son SUV, la FERRARI PUROSANGUE.
Certains vont créer au sacrilège, mais les temps changent et les puristes tifosi vont défendre cette pépite du monde automobile, issue du crayon des descendants de Michel Angelo.
La Purosangue est basée sur la plateforme de sa sœur la ROMA, avec toute une panoplie de nouvelle technologie adaptée à ce SUV GranTurismo, telles que les quatre roues directrices, la suspension pneumatique intelligente, toit en fibre de carbone, la vectorisation du couple sur l’essieu avant et la distribution du couple aux roues arrière via le différentiel électronique…
Coté moteur on garde toujours le sang vif, avec un V12 atmosphérique de 720 ch din et 715 Nm de couple associés à une boite automatique huit (8) rapports double embrayage, d’origine MAGNA. Tous cela est transmis aux quatre (4) roues et autorise un 0 à 100 km/h en 3,3 secondes et de 0 à 200 km/h en 10,6 secondes, avec une vitesse de pointe supérieure à 310 km/h… Malgré ses deux (2) Tonnes sur la balance.
Les moins puristes peuvent opter pour un V6 bi turbo ou un V8 bi turbo. Les deux moteurs s’associent à un système plugin-hybrid avec une batterie Lithium-ion de 7.45 KWh, permettant environ 20 à 30 Kms en tout électrique.
Les portes antagonistes (portières arrières à ouverture suicide) nous emmènent à un intérieur à la fois moderne, léger, bien fait, alliant cuir, carbone, Aluminium brossé, plastique de très bonne qualité… etc
Pour le prix, Ferrari place la barre trop haute, avec un chèque de plus de 390.000 euros.